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104. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

J’irai dans nos bois ; là, j’écouterai le Rossignol & les concerts des hôtes des Forêts ; leurs sons enchanteurs n’exciteront pas dans mon âme une émotion dangereuse. […] Des indécences crues, telles que celles des Contes d’où la plupart des Opéras-comiques ont été tirés, ne sont pas aussi dangereuses, que lorsqu’on les a gazées pour le Théâtre des Ariettes. […] L’obscénité sans voîle, exciterait tout-au-plus quelques mouvemens grossiers, mais peu durables, puisqu’on ne pourrait se les rappeler avec cette voluptueuse sécurité, toujours si douce & si dangereuse.

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