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317. (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127

Le premier est au chapitre 23, de la première Partie, dont voici les paroles : « Les jeux, les bals, les festins, les pompes, les Comédies en leur substance, ne sont nullement choses mauvaises, ainsi indifférentes, pouvant être bien ou mal exercées : Toujours néanmoins ces choses-là sont dangereuses ; et de s’y affectionner, cela est encore plus dangereux, etc. » Le second est au chapitre 23, de la troisième Partie, où saint François de Sales s’explique à peu prés de la même manière : « Les bals et danses, dit-il, sont choses indifférentes de leur nature ; mais selon l’ordinaire façon avec laquelle cet exercice se fait, il est fort penchant et incliné au côté du mal, et par conséquent plein de danger et de péril, etc. » De ces paroles de saint François de Sales, et de quelques autres qu’il ajoute encore, les Partisans de la Comédie infèrent que ce Saint a regardé la Comédie comme une chose indifférente de sa nature, qu’il n’en a pas blâmé l’usage, pourvu qu’elle n’eût rien de déshonnête, et qu’il ne l’a pas même interdit à sa Philothée, pourvu qu’elle n’y mît pas son affection. […] Il y a même bien des honnêtes gens qui se passeraient à moins : mais il n’est que trop long pour se divertir à la Comédie, qui ne doit pas même occuper un moment de la vie d’un Chrétien, à cause des dangers qui l’accompagnent.

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