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139. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Semblable en cela à une Dame chaste et modeste qui serait contrainte de danser par religion à certains jours de Fête. […]  » Ce grand Empereur voulait faire distinguer ainsi les Dames de qualité : mais l’Eglise ne demandait point cette Loi ; elle voulait que les Dames Chrétiennes se distinguassent par la modestie : S. […] Après cette Loi, les Comédiennes ne pouvant plus être confondues avec les Dames de la première qualité, elles essayèrent de se faire confondre par les habits avec les Vierges Chrétiennes. […] Leur mauvaise disposition doit exciter la pitié, et mérite à peu près la même indulgence qu’eut ce Prédicateur de Paris, qui dit en chaire qu’on cesserait à l’avenir de crier contre les femmes qui portaient des mouches, parce que plusieurs Dames l’avaient assuré que des taches, des pustules et autres difformités les obligeaient de couvrir ainsi la laideur de leur visage. […]  » Il dit p. 145. qu’en 1431 « le Roi s’en vint devant la Trinité, où il avait sus échafaud le mystère depuis la Conception de Notre Dame jusques que Joseph le mena en Egypte pour le Roi Hérode, qui fit décoller ou tuer sept vingt-quatre milliers d’enfants mâles. » Alain Chartier dans son Histoire de Charles VII. parlant de l’entrée de ce Roi à Paris en l’année 1437. p 109. dit : « tout au long de la grand’rue saint Denis, auprès d’un jet de pierre l’un de l’autre, étaient faits eéchafauds bien et richement tendus, où étaient faits par personnages l’Annonciation Notre Dame, la Nativité Notre Seigneur, sa Passion, sa Résurrection, la Pentecôte et le Jugement, qui séait très bien.

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