Le dernier sentiment de l'esprit qui m'anime. » Il attribue ses crimes à l'impuissance de se convertir, à l'impossibilité de la loi : « Les larmes, la prière, un éternel supplice, Rien ne saurait détruire ce souvenir vainqueur. » Dieu lui-même ne le peut pas : « Ne peux-tu dans mon sein étouffer cette flamme ? […] Il combat l'enfer et l'éternité : « Ce Dieu qui nous créa, qu'on ne peut trop chérir, Comme un sombre tyran verrait avec plaisir L'aiguillon des douleurs déchirer son image, Une éternelle nuit détruire son ouvrage ! » La nuit ne détruit rien, elle n'est rien ; l'enfer ne détruit pas, s'il est éternel : « Mes larmes nourriraient sa jalouse fureur, Et mes tourments feraient sa gloire et sa grandeur ! […] La mort qui détruit l'humanité la rend-elle libre ? […] Mais remontons au principe : la vraie indécence est de mettre les choses saintes sur le théâtre ; il n'est pas fait pour elles, il ne peut que les profaner, les défigurer, faire une religion à sa mode, détruire toute vraie religion.