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12. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Chaque ville a eu besoin de prendre bien des mesures pour arrêter les désordres trop communs dans des assemblées malheureusement tolérées, qui sont elles-mêmes un très grand désordre. […] Voici l’arrêt, où l’on trouvera les désordres que causent les Comédiens, leur peu de religion, les plaintes du public, et le zèle du Parlement à les chasser de partout. […] C’est là que les jeunes gens trouvent les scélérats qui les corrompent, que les filles se font les amants qui les séduisent, les femmes mariées voient les libertins qui portent le désordre dans les familles. […] Il y a bien des arrêts opposés qui en diverses occasions ont blâmé, réformé, supprimé des théâtres, et en constatent le désordre. […] La tolérance, sans être une approbation, suffit pour lui accorder la sûreté, et obliger les Magistrats municipaux à y empêcher les abus et le désordre, et le garantir de toute insulte.

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