déplore le malheur de la Ville de Carthage, d’avoir reçu les Comédiens, que le Roi Alaric avait chassés de Rome : et il appelle la Comédie, une peste encore plus pernicieuse que celle des gladiateurs et du Cirque, et que la ruse du démon a fait succéder à l’idolâtrie […] » La raison qu’il en donne, est que le démon se trouve dans les spectacles qu’il a inventés. D’où il conclut, que, y assister, c’est donc quitter Jésus-Christ et reprendre le démon. « Diabolus autem (est) in spectaculis et pompis suis. […] Et que le démon n’a suscités que pour corrompre la pureté des fidèles, sous le spécieux prétexte de les récréer, et pour renverser les véritables maximes de l’Evangile par des maximes contraires, qu’ils tâchent de rendre agréables par leurs bouffonneries et qu’ils font sucer comme le lait, aux gens du monde, dont le cœur est souvent déjà mal disposé ?