C’est aux Ministres dont Dieu ouvre la bouche, à l’enseigner, et non à des lèvres impures, que le Démon ouvre au mensonge et au vice. […] N’est-ce pas même une adresse du Démon pour faire regarder avec plus de sécurité et pratiquer avec moins de remords ce que la religion semble avoir consacré, et faire mépriser une histoire et des personnages où l’on trouve les mêmes aventures que dans les romans, imitateurs des Païens, qui canonisaient le crime par l’exemple des Dieux : « Quod Divos decuit, cur mihi turpè putem ? […] 4. 41.) ne voulut pas que le Démon lui rendît témoignage ; il le lui défendit avec menace, quoique le Démon dit la vérité, « comminatus est increpans ». […] 2.° Il ne convient pas qu’un Chrétien paraisse avoir aucun commerce avec le Démon, ennemi déclaré de la Divinité. […] 5.° Le Démon ne croyait pas ce qu’il disait, il n’osait combattre ouvertement un homme que la doctrine, les vertus, les miracles faisaient admirer.