Ainsi donc, riches, renoncez à vos festins sensuels, à vos réunions corruptrices… Princes : pourquoi ces fêtes brillantes dans lesquelles les femmes disputent entre elles de grâce, d’élégance, de toilettes et peut-être de coquetterie, fêtes qui ne sont autre chose que les pompes du démon auxquelles les chrétiens ont renoncé à leur baptême… C’est en vain que vous allégueriez la raison politique, la raison d’Etat qui vous force à protéger, autant qu’il peut dépendre de vous, tous les arts et toutes les industries qui font fleurir une nation ; c’est en vain que vous prouveriez que ces fêtes ont pour résultat de faire circuler dans toutes les veines du corps social l’argent qui en est le sang, pour le faire parvenir de mains en mains jusqu’à celles du pauvre.