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161. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Isidore de Séville, après avoir remarqué que l’état d’un Chrétien est incompatible avec les spectacles, traite d’apostats et d’impies ceux qui les fréquentent ; puisqu’ils recherchent, ajoute-t-il, les pompes et les œuvres du démon à qui ils avaient renoncé dans le Baptême Orig. […] Enfin souvenez-vous, que vous avez dit au baptême, je renonce au démon, à ses pompes, à ses spectacles et à toutes ses œuvres.  […] Mars 1702. représente l’Opéra comme « le Théâtre où le Démon étale avec plus de faste et le plus fin poison, ses pompes, ses vanités, ses plaisirs, les attraits de la concupiscence, en un mot les objets et les mouvements les plus propres et les plus puissants pour la corruption de l’âme et du cœur. […] On ne sait que trop que ces lieux de spectacles sont les écoles du Démon, où il n’a pas moins de Sectateurs que de Spectateurs. […] C’est le rendez-vous que Dieu déteste davantage et où le Démon se plaît le plus : c’est l’assemblée où toutes les maximes de la Religion sont le plus ouvertement combattues.

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