Il semble que vous désirassiez sur le sujet de ces vers que je ne fusse pas de votre sentiment, et que je trouvasse moyen de les défendre : mais étant condamnés comme ils sont par plus d’un arrêt souverain en ces matières, comment pourrais-je ne pas m’y rendre ? […] Car j’en ai vu qui en défendaient la citation, justement par la même raison dont d’autres se servaient pour la condamner, qui est que ces vers ont été ordinairement tournés en ridicule, comme représentant un orgueil bas et grossier, d’où les uns concluaient que cette citation était mauvaise et les autres qu’elle était bonne. […] Car je suis si extraordinairement paresseux en ces sortes de choses, que bien loin de vouloir soutenir un endroit judicieusement repris comme celui-là, j’abandonnerai tout le livre à la plus injuste censure, plutôt que de prendre de la peine à le défendre.