Il eut beau s’en défendre, on l’y entraîna malgré lui. […] Par la loi des 12 tables la réputation des citoyens n’est pas abandonnée à la licence des Poètes il n’est permis de parler de personne qu’en justice, avec de bonnes preuves, et donnant à l’accusé la liberté de se défendre. […] ), ouvrage utile, bien écrit, mis au nombre des livres Ecclésiastiques par le Pape Gélase, traite contre les Idolâtres le même sujet que ce Père dans la Cité de Dieu, et fait voir que les malheurs des temps viennent de la corruption du théâtre : « Theatra incusanda, non tempora. » Par une profonde méchanceté le démon a demandé des sacrifices, où il se nourrit moins de la chair des animaux que de la perte des vertus : « Profundo malignitatis argumento sacrificia flagitans, quibus non tam cruore pecorum, quom profligata virtute pascerentur. » Les vertus sont les victimes qu’on immole à l’autel de l’impudicité : « Ad aram luxuria virtutum victimas trucidantes. » Vous qui ne goûtez que la volupté, osez blasphémer le Dieu qui la défend, et vous vous réjouissez de la perte de vos âmes. […] ) Tout ce qui flatte les sens, n’est pas mauvais ; les viandes permises, et celles qui sont offertes aux Idoles, le chant des psaumes, les chansons des Comédiens, les spectacles de la nature et ceux du théâtre, tout cela plaît ; l’un est permis, et l’autre défendu : « Delectant spectacula naturæ et spectacula theatrorum, psalmus, laus et cantica Histrionum ; hæc licita, illa illicita. » (Serm. 332.