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45. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

Le grossier sans doute nous déplairait ; partout il nous paraît un défaut ; mais la droiture et la franchise, qui ne seraient pas traitées d’une façon burlesque, nous intéresseraient sans autre secours ; elles crient sans cesse au fond de notre âme. […] Rendre ridicule les vices et les défauts, ce qui est l’effet du Comique, c’est fortifier et rendre agréables les vices du cœur humain. […] Qu’il se satisfasse, et nous laisse dans nos Villes avec nos défauts : il doit abandonner des hommes pervertis, et assez dégradés pour chercher à s’amuser, et pour aimer à être ensemble.

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