Des divinités célestes ou infernales, suspendues par des cordes, ou poussées par des trapes comme des statues ; des rois très-peu majestueux & des confidens ridicules, qui viennent tous froidement converser en musique, dans un lieu où l’on ne devroit voir que des héros & des bergers, & des intrigues de comédies, dignes de la composition de nos premiers théâtres, forment tout le canevas de ce spectacle, & l’on finit par attribuer au genre tous les défauts du poëme & de la musique. […] L’une représente une intrigue conduite à sa fin par toutes les nuances, les finesses & l’art du dialogue : l’autre, en s’exprimant dans un degré d’éloignement qui suppose dans le spectateur l’impossibilité d’entendre les interlocuteurs, ne lui devient intelligible que par les situations & par des intérêts assez grands & assez vifs, pour que les gestes puissent suppléer au défaut des paroles.