La seconde, si étant mort en cet état, le Curé peut sans péché refuser à son corps la sépulture Ecclésiastique ; principalement, s’il a donné d’ailleurs des marques qu’il était repentant de ses péchés ? […] Cela étant ainsi, il est constant que le Curé de Philometor a fait son devoir, en lui refusant les Sacrements à cause de l’opiniâtreté, où il était, de vouloir persévérer dans sa Profession de Comédien : et que par une suite indispensable il a dû refuser à son corps la sépulture Ecclésiastique ; puisqu’elle n’est due qu’à ceux qui meurent dans la Communion de l’Eglise : il est inutile de dire, que ce Comédien a d’ailleurs témoigné de la douleur de ses péchés, à moins qu’il n’ait détesté sa Profession et n’ait promis d’y renoncer pour toujours : ses autres péchés n’ayant pas pu lui être remis pendant qu’il conservait de l’affection pour celui dont sa profession le rendait coupable. D’ailleurs on ne doit pas accorder la sépulture Ecclésiastique aux pécheurs publics, ainsi qu’il est porté par le Rituel Romain, et par plusieurs autres. […] La quatrième est, qu’il ne paraît guère possible que ces Religieux puissent emprunter, ou louer ces sortes d’habits, des personnes qui les ont sous leur garde, sans leur donner quelque occasion de curiosité, et de juger de l’usage qu’ils en veulent faire : ce qui ne peut leur donner qu’une fort mauvaise édification de leur conduite, et les porter à les décrier et à s’en entretenir avec d’autres séculiers, qu’on sait n’être déjà d’ailleurs que trop portés au mépris des Prêtres et des Religieux par le seul endroit que la vie à laquelle leur état les engage, condamne les maximes et la conduite des gens du siècle.