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210. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Il est faux d’ailleurs que les priviléges portent sur peu d’individus, puisqu’ils gênent dans leurs plaisirs les amateurs nombreux des spectacles. […] Autrement l’opéra, ce spectacle si magnifique, qui attire les étrangers, se croira en droit de le prendre, les comédiens Italiens aussi : nous avons déjà le Cirque de la Nation, et nous aurons bientôt Les grands Danseurs de la Nation, les Délassemens de la Nation, les Bleuettes de la Nation, etc… Ce titre contraste d’ailleurs avec celui de comédiens du roi ; et si MM. les comédiens François l’obtiennent, ils doivent renoncer aux vingt-deux mille livres que le roi leur paie, et aux pensions qu’il leur fait.

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