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387. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

Gueret ne l’a pas cru ; il lui fait dire dans son Parnasse réformé : Qui voudra savoir de quelle maladie je suis mort, qu’il l’apprenne ; ce n’est ni de l’hydropisie ni de la goute, mais que je suis mort d’Andromaque. […] Qui croiroit que les Suisses fissent des vers satyriques contre le grand Voltaire, & les missent dans l’Almanach ? […] On croit bien justifier les spectacles, en disant que le grand nombre les fréquentent. […] Lorsque les Espagnols se furent rendus maîtres, il crut leur faire honneur, & leur fit fort valoir la grace qu’il leur faisoit, d’y aller quelquefois avec eux pour les animer & les rendre plus magnifiques. […] Il trouvoit fort mauvais qu’on le regardât fixement, & qu’on eût un air de confiance, ce qui fit dire ce bon mot à un Officier qui parut déconcerté, en lui demandant une grace, ce qui la lui fit obtenir : Croyez, Sire, que je ne fuis pas ainsi devant vos ennemis.

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