Foix) où de jeunes filles voluptueusement parées s’assemblent à cinq heures du soir pour étaler sur un théatre tout ce qui est le plus capable d’exciter des désirs violens & des passions criminelles ; elles dansent avec indécence, chantent d’une voix luxurieuse, déclament avec des graces séduisantes, & emploient tout leur art à allumer des feux sur lesquels est fondé le plus beau de leurs revenus. […] Du moins la loi le permet au Musulman, & il ne s’y livre qu’en secret ; la loi des Chrétiens le défend, & c’est en public que des Chrétiennes à leurs gages s’étudient à verser dans leur cœur un poison qu’ils disent criminel ; puis-je penser qu’ils en sont convaincus ?