I. epist. 10 ei , qui avait appris et exercé ce métier, lorsqu’il était encore païen ; et le voulait continuer, étant devenue Chrétien, non toutefois pour jouer au Théâtre en public, mais pour en façonner d’autres en son privé, et ce à cause de la pauvreté, n’ayant nul autre moyen de gagner sa vie ; enquis, dis-je, s’il devait être admis à la communion de l’Eglise ; répond : « Qu’il n’est pas convenable, ni à la majesté Divine, ni à la discipline de l’Evangile, que la modestie et l’honneur de l’Eglise, soient souillés d’une vilaine et infâme contagion : Car, ajoute-t-ilDeut. 22 ej , si la Loi défend à l’homme de se vêtir d’habit de femme, et si ceux qui le font, sont jugés maudits, combien plus grand crime est-ce de représenter des gestes sales, lâches et efféminés par l’enseignement de cet art impudique. […] Le même ailleurs, après avoir parlé des jeux sanglants des gladiateurs, ajouteLib. 2. epist. 2 ek ; « Tu verras aussi aux Théâtres de quoi te fâcher, et de quoi rougir : Aux Tragédies on récite les anciens horreurs, des parricides, et incestes, afin que tout âge entende, que ce qui a été fait autrefois, se peut bien encore faire : on ne laisse pas mourir les méchancetés, par la vieillesse, on ne permet que les crimes soient accablés par le temps, ni qu’ils soient ensevelis d’oubliance ; ce ne sont plus crimes, ils deviennent exemples.