Je sçai que le mélange de la Réligion avec l’indécence, est une profanation qui forme un second crime ; que cette profanation est contraire aux régles de l’art & au Costume, c’est-à-dire, à l’usage & aux mœurs de la personne représentée ; mais outre cette multiplication de crime, la seule immodestie forme le même danger, & le même péché. […] Elle n’est révoltante que parce qu’elle est un crime. […] Non, non, la vertu ne doit jamais, même en peinture, se parer des livrées du vice, elle se détruit elle-même en se déguisant ; ce déguisement est un crime qui lui porte le coup mortel. […] Par-tout des amours, par-tout des crimes : Ubique lasciviæ. […] On doit donc briser celles dont l’objet est le crime, dont le fruit est le vice.