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101. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

Mais si c’est une honte, si c’est un crime d’exercer la profession de Comédien, peut-on être innocent en assistant à la comédie ? les spectateurs ne sont-ils pas autant de complices de ce crime ? […] Le suicide est aux yeux de la raison comme à ceux de la religion une foiblesse & un crime : il est sur le théâtre un acte de magnanimité ; il est presque la fin ordinaire des héros malheureux. […] Et s’il m’est permis de me servir de cette expression familière, n’a-t-il pas toujours mis les rieurs du côté des vices & des crimes ? […] étrange réformateur, qui réduit en plaisanterie un crime aussi horrible que l’adultère, & qui veut nous faire rire des désordres qui devroient nous faire verser les larmes les plus amères !

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