Je crois donc que généralement parlant, on doit attribuer le silence des Auteurs profanes et leur retenue criminelle à ne point déclamer contre les infamies des Spectacles, à la crainte qu’ils avaient de passer pour impies, s’ils invectivaient contre des pratiques, qui, quelque honteuses qu’elles fussent, entraient dans le culte de l’idolâtrie populaire : car je ne vois pas quelle autre raison a pu empêcher tant d’Auteurs et tant de Poètes qui ont si souvent déclamé contre la corruption des mœurs, de déclamer encore plus fortement contre ces infamies. […] 22 » Car, dit ce Père, comme un homme qui marche prés d’un précipice est en danger d’y tomber par la seule crainte qu’il en a. « Ita et non procul peccata fugit, sed secus ipsa vadit, cum timore vivit, et in ipsa labitur.