Il commence donc sa première entrée en Médecin charitable ; « entreprenant , dit-il, de guérir son Ami d’une crainte scrupuleuse qu’il a que sa conscience ne soit intéressée au sujet de ses Ouvrages de Théâtre » ; car il n’y a selon lui, que « des consciences faibles et timorées, qui se laissent effrayer par le bruit des Conciles et des Pères, qui fulminent contre les Spectacles ». […] Dans ce même Concile Provincial, il y a une défense particulière aux Ecclésiastiques d’assister aux Comédies : et la raison de cette défense peut aussi regarder tous les Chrétiens : « C’est de crainte, dit le Concile, que leurs yeux et leurs oreilles qui sont consacrées au Service divin, ne soient souillées par des actions et des paroles malhonnêtes et badines. » Tous les Chrétiens ne doivent-ils pas appréhender la même chose ?