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339. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

Il doit craindre que cette occasion ne l’engage au péché, et ne l’y porte insensiblement ; ou que peut-être ce ne soit un effet de son endurcissement et de l’abandon de Dieu, s’il ne sent pas les mauvaises impressions que cette occasion fait dans les autres. […] Cette apparence d’honnêteté, et ce retranchement de choses immodestes qu’on a fait, à ce qu’on prétend, dans la Comédie, la rend plus dangereuse et plus à craindre ; ce retranchement n’étant pas entier et parfait, c’est un artifice du démon de faire jouer quelques Comédies où il n’y ait rien, ce semble, contre les bonnes mœurs, afin d’accoutumer les hommes par le plaisir qu’ils y prennent, à se plaire insensiblement à celles qui sont sales et malhonnêtes : c’est pour lors qu’il faut s’en défier davantage, dans le sentiment de Tertullien Tertull. de spect. cap. […]  » A la quatrième demande on répond, que si la Comédie est mauvaise dans la pratique, on n’y doit pas aller par une simple complaisance pour ses parents ; car une personne peut craindre avec fondement que ce ne soit pour elle une occasion d’offenser Dieu ; ou qu’elle ne soit peut-être cause que ceux qui la verront à la Comédie n’offensent Dieu.

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