Mais en même temps il reprochoit aux Poëtes tragiques d’être trop négligens, & de craindre de faire trop de ratures dans leurs ouvrages12. […] que n’auroit-on pas à craindre, si les Spectacles voluptueux se trouvoient non seulement tolérés, mais encore protégés par le Sénat & par le Prince, qui en feroient une nécessité ? […] Un Auteur Allemand a dit que le plus fort obstacle à l’exécution du projet de cet Empereur fut l’intérêt des Gens d’Eglise d’alors, qui faisant seuls l’étude du Latin dont on se servoit dans les actes publics, craignirent que leur ministere ne devînt inutile, si l’on parvenoit à les rédiger en langue vulgaire24. […] On soutint qu’eu égard aux progrès de l’art dramatique, il n’y avoit rien à craindre pour les mœurs.