Cette réfléxion, si un Poète licencieux était capable de le faire, doit engager à rompre, à briser ces crayons coupables, qui prêtent tant de charmes à la Volupté. […] Ils confondraient les innocens avec le coupable. […] Les Auteurs de notre Opéra se croyent peut-être moins coupables parce qu’ils sçavent èxprimer avec délicatesse ce qui pourrait allarmer la pudeur ; parce qu’ils étendent un voile léger sur les objets qu’ils n’oseraient découvrir entièrement. […] …… …… Je ne puis estimer ces dangereux Auteurs, Qui de l’honneur en vers infâmes déserteurs, Trahissant la vertu sur un papier coupable, Aux yeux de leurs Lecteurs rendent le vice aimable. […] Votre transport Etait rempli d’un respect pitoyable ; Avec timidité vous vous rendiez coupable ; Il faut, dans certains cas, avoir tout-à-fait tort.