Je vois dans Œdipe un Prince, fort à plaindre sans doute, mais toujours coupable, puisqu’il a voulu contre l’avis même des Dieux, braver sa destinée ; dans Phèdre une femme que la violence de sa passion peut rendre malheureuse, mais non pas excusable, puisqu’elle travaille à perdre un Prince vertueux dont elle n’a pu se faire aimer ; dans Catilina, le mal que l’abus des grands talents peut faire au genre humain ; dans Médée et dans Atrée les effets abominables de l’amour criminel et irrité, de la vengeance et de la haine.