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20. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140

Molière, le plus parfait de nos poètes comiques, et l’un des plus célèbres comédiens qui aient honoré la scène, était coupable d’un crime irrémissible aux yeux du fanatisme, il a fait Tartuffe, et les hypocrites, présents et futurs, ne le lui pardonneront jamais. […] Cependant le clergé de France n’y trouvait pas de scandale sans doute, puisqu’il n’a point lancé des anathèmes contre un de ses membres qu’il ne trouvait pas coupable ; et il voudrait encore aujourd’hui frapper des hommes qui n’exercent la profession de comédien que par la volonté du prince, et en vertu des arrêts de nos parlements !

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