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286. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Au milieu du 3e siècle l’Empereur Philippe pour célébrer l’an mille de Rome, donna une infinité de jeux qui n’ont rien de particulier pour notre histoire ; nous observerons seulement que les Orientaux avaient toujours beaucoup d’ardeur pour les spectacles, et qu’en 258 le peuple d’Antioche tout occupé du divertissement du Théâtre se vit tout à coup investi par les Barbares. […] Hilaire, Simplicius, qui ont régi cette Eglise depuis que tous les Magistrats étaient Chrétiens, n’ont pas fait cesser les spectacles ; Gélase répond, qu’on ne lève pas tout à coup les obstacles et que la résistance qu’on trouve dans les Magistrats ne se surmonte pas facilement, parce qu’en effet il eut lui-même bien de la peine à faire cesser la superstition des Lupercales. « Ego negligentiam accusare non audeo prædecessorum ; cum magis credam fortasse tentasse eos ut hæc pravitas tollentur, et quosdam extitisse causas et contrarias voluntates quæ eorum intentiones præpedirent.  […] Car encore un coup, durant tout le règne de saint Louis, on ne vit de tous côtés que Poètes de la science enjouée.

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