/ 289
285. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Quand on vous passerait cette conséquence, je ne vois pas quel avantage vous en pourriez tirer pour justifier la Comédie de ce temps qu’en faisant un sophisme, et passant comme vous faites tout d’un coup d’un sens à un autre. […] On se trouve dans une certaine indolence pour les devoirs du Christianisme, dans un certain relâchement, dans un je ne sais quel vide de Dieu, dans une indisposition et une inapplication si grande dans les exercices de piété, que quand même on ne serait pas engagé dans de grands désordres, on peut dire que l’on vit parmi les Chrétiens d’une manière toute païenne ; et c’est un mal qui ne vient pas tout d’un coup, mais peu à peu, d’une manière imperceptible et par degré : car le crime a les siens, de même que la vertu.

/ 289