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23. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

J’ai jugé pour la gloire de la vérité, pour la confusion des menteurs, pour l’honneur de notre ville, et le vôtre particulier (pour qui cette action a été dresséef) qu’il faut donner un coup de corne en la bouche de cet homme menteur, et faire connaître au monde le fait comme il s’est passé. […] « Ainsi qu’ils commencèrent à lâcher leur premier pétard, ou petit tonnerre jésuitique, le temps auparavant serein, se brouille tout à coup. » ag Voila donc une grande merveille, que le ciel favorise tant et si à propos les jésuites, les secondant si heureusement en leurs desseins. […] « Le temps, ajoutes-tu, se brouille tout à coup, une nuée crève, une ravine d’eau s’épand, etc. » ai Trois jours devant l’action, le temps gros de pluie avait menacé de fondre ses nues, et les excessives chaleurs présageaient que les tonnerres n’arrêteraient guère de se faire ouïr, comme déjà il était arrivé le dimanche précédent à heure de vêpres. […] Appelles-tu donc cela, « tout à coup » ? […] Si cet imposteur ne les a couchés par écrit après tant d’autres, ce n’a pas été, crois-je, faute de bonne volonté : car encore un coup quelle rage contre ces pères ?

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