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79. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

C’est un autre inconvénient qui fait encore plus douter, que le Théâtre puisse être jamais propre, malgré toutes les réformes qu’on pourrait faire, à corriger les mœurs. […] Lorsqu’on nous représente des défauts qui surpassent de beaucoup les nôtres, au lieu de chercher à nous corriger, nous nous applaudissons de ce prétendu avantage. […] Bien loin de corriger, ces Pièces produisent un effet tout contraire. […] Non, la Comédie ne corrige point ; on voit, et le peu d’avantage qu’elle procure, et la quantité de maux qu’elle peut produire. […] On veut l’en corriger, et le rendre plus digne de celle qu’on veut lui faire épouser.

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