» En vain on s’efforce d’excuser les Théâtres, comme des écoles où l’on épure l’esprit, et où l’on corrige les mœurs ; en vain on tâche de rapprocher leurs maximes de celles de l’Evangile, d’interpréter la Religion en leur faveur : c’est un attentat fait à la morale chrétienne, une blasphème contre la vérité dont toutes les Lois Divines demandent justice, comme d’un crime énorme, et du plus grand scandale qu’il y eut jamais. […] Saint Chrysostome disait autrefois, si je connaissais ceux qui fréquentent les Théâtres, je les chasserais de l’Eglise, et je leur en interdirais l’entrée, non pour les désespérer, mais pour les corriger, de même que les Pères bannissent les enfants de leurs maisons, lorsqu’ils ont commis des fautes notables, et fait des excès pernicieux.