Il se tourne contre l’Impératrice, qui avoit acheté son alliance ; il tâche d’allumer contr’elle la guerre dans toute l’Allemagne, s’empare de la Boheme comme de la Silesie, & pour la seconde fois de la Saxe, malgré son alliance avec l’Electeur, Mais, comme il ne peut s’empêcher de mêler à tour du comique, tandis qu’il épuise le pays par ses contributions, qu’il perçoit tous les revenus du Prince, qu’il fait des levées de troupes, se sert des armes, des arsenaux, prend les munitions de guerre & de bouche, enleve jusqu’aux manufactures & aux archives, & commande par-tout en Souverain, il déclare par ses manifestes à l’Europe étonnée, qu’il n’est pas l’agresseur, mais le Protecteur de la Saxe, qu’il la tient comme un dépôt sacré ; qu’il n’a pour but que la manutention du Corps Germanique ; qu’il rendra le pays quand les affaires le lui permettront.