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112. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435

Il faut que les Enfans, pour être un jour des Acteurs, reçoivent une bonne éducation ; qu’ils soient instruits, formés pour le cœur, pour l’esprit, & pour le corps : n’envisager dans cette Jeunesse que le service présent, c’est la perdre : lui faire exécuter des Pièces libres, serait un crime digne de toute la sévérité des Loix. […] Quant à la manière de leur former un Actricisme parfait, celle que je vais proposer ne sera pas goûtée des Acteurs des grands Théâtres : mais ici ce ne sont pas nos Comédiens qu’il faut consulter : ils sont faits comme tous les autres hommes ; un Etablissement nouveau, du même genre que le leur les révolte, excite leur jalousie, & leur fait desirer de l’anéantir : l’utilité publique est un motif faible pour quiconque fait corps à part.

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