J’aimerois autant dire que les farces de Moliere étoient inspirées par la Fée Corabosse, par le Nain Jaune ; ils sont aussi réels qu’Appollon, ils ont inspiré des contes souvent aussi jolis & plus décens que les farces de Moliere, mais on est convenu d’être duppe d’un jargon d’habitude qui ne signifie rien & qu’on veut absolument être une beauté ; c’est un enfant qui fait des poupées, & les donne pour des beautés parfaites ; c’est le pays de la Lune où les peuples se repaissent de vent, en ont des outres pleines, & quand ils veulent se régaler les lâchent à la bouche des convives comme un poëte lâche la mithologie.