S’il était possible de trouver un Français qui vit d’un œil indifférent l’Opéra-Bouffon, je me flatte qu’il me rendrait justice, & conviendrait que je n’avance rien qui ne soit très-facile à prouver. […] Tout le monde conviendra que les Poètes, énnemis de Bacchus, ne sauraient rien produire de passable : il est donc nécessaire de mêler l’Hipocrène avec le doux jus de la Treille ; je crois pourtant qu’on ferait encore mieux de boire pure la précieuse Liqueur de la vigne, sans l’altérer par aucun mêlange.