Sans étendre davantage ces réfléxions générales, considérons en particulier les Ariettes du Spectacle moderne. […] Ils devraient bien considérer que les Musiciens qui travaillent pour l’Opéra-Sérieux sont plus èxcusables d’agir de la sorte, que ceux qui consacrent leurs talens au Théâtre moderne : la musique ne peut pas tant refroidir l’action dans un Spectacle dont elle est l’âme & où elle seule doit èxprimer les passions ; que dans celui où le Chant & la Simphonie ne sont que l’accessoire, & où par conséquent ils ne doivent paraître qu’à propos & avec briéveté. […] On peut considérer l’Ariette comme une espèce de rondeau, dont le refrein doit toujours être amené naturellement.