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89. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Mais elle n’a pas cette indifférence dans son usage, lorsqu’on la considère avec les circonstances qui l’accompagnent ordinairement. […] Il est donc constant que quand Saint Thomas a dit que l’exercice des Comédiens et de la Comédie était licite, il n’a jamais voulu parler que de cet exercice considéré en lui-même, et non de la manière dont il se fait dans la pratique ordinaire. […] En effet si l’on considère les sujets ordinaires des Comédies, et les circonstances qui les accompagnent, elles méritent d’être condamnées par l’une ou par l’autre de ces raisons. […] En effet quand les Théologiens ont dit qu’on pouvait prendre du plaisir dans la manière de représenter des choses déshonnêtes, sans en prendre de la chose représentée, ils n’ont considéré la Comédie qu’en général et spéculativement et non moralement ou dans la pratique. […] L’on répond que saint François de Sales considère la Comédie en elle-même et spéculativement et quant à la substance, comme il parle.

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