La passion qu’a l’auteur de la Lettre pour la Comédie l’aveugle tellement, qu’il ne considère pas assez le plus souvent ce qu’il dit, et ce qu’il devrait dire. […] Considérez, je vous prie, que les jours de l’homme passent comme une fleur qui ne tarde guère à se flétrir. […] Considérez quelle sera alors la joie des Anges et la consolation des saints qui auront le bonheur de ressusciter avec Jésus-Christ ; et combien éclatante sera la Jérusalem céleste. […] Que celui donc qui regardait auparavant les ouvrages des hommes avec étonnement, s’arrête à considérer ceux de Dieu, et se serve pour cela des yeux que la foi lui donne. […] Allez considérer la vaste étendué d’une grande campagne, et ouïr l’agréable concert des oiseaux qui voltigent dans l’air, ou bien allez visiter les temples des Martyrs.