, considérée en elle-même, n’est pas plus mauvaise, que les Anges, les herbes et le fer. […] Il est vrai qu’Albert le Grand considère la Musique et la Danse selon l’usage que David et la sœur de Moïse en faisaient ; et que notre Théologien a pour objet des jeux, où l’esprit du Monde et les passions triomphent : mais Albert le Grand a parlé de jeux, de danses, de Spectacles, c’est assez pour appuyer le Théâtre, et laisser vivre sans remords les Comédiens. […] Il débite des paradoxes, et au lieu de faire de la Comédie un divertissement agréable, comme il la toujours considérée, il en fait un exercice de contention, capable de rebuter les esprits les plus fermes et les plus propres à résister à leurs mouvements.