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68. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

On avoit lieu de croire que les comédiens, devenus citoyens actifs, électeurs et éligibles, élevés pour la plupart aux grandes militaires dans les bataillons de leurs districts, et ayant coopéré eux-mêmes par leur constance, leur assiduité, leur zele et leur courage à la révolution, qui nous a rendus libres, ne prétendroient pas jouir des bienfaits de la nouvelle constitution, et conserver les priviléges exclusifs, qui leur ont été accordés sous l’ancien régime. […] Quelle sera donc la récompense des comédiens François, pour avoir conservé ces ouvrages ? Ce ne sont pas les comédiens qui nous les ont conservés, mais l’imprimerie. […] Nicolet étoit obligé de conserver ses danseurs de cordes. […] Ces derniers spectacles étoient d’abord soumis à jouer la parade, ensuite on les obligea seulement a conserver toujours le Théatre extérieur.

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