/ 322
218. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

Que cette matière, ainsi purgée soit mise au creuset d’une saine critique ; qu’on la dégage des platitudes, des bouffonneries, des fadeurs, des grossièretés, des scènes, des conversations de valet, de soubrette, de paysan, de fourbe, pour ne conserver que ce qu’il y a d’ingénieux et de bon : toute la bibliothèque du théâtre de plus de mille volumes ferait à peine deux ou trois in-12. […] Cette liberté de répandre sur tout le vernis du ridicule, s’allie-t-elle avec les sentiments que l’intérêt de la société demande que nous conservions les uns pour les autres ?

/ 322