Ce Poete, quoique poïen, avoue de bonne foi qu’il ne suit pas les lumieres de sa conscience ; mais qu’entraîné par la passion, le mauvais exemple, il a la foiblesse de faire ce que lui-même condamne. […] C’est la marche de toutes les passions : le plus libertin, le plus emporté, le plus avare rend en secret justice au vice & à la vertu, & se condamne lui-même : il ne faut que le livrer à sa propre conscience ; & c’est l’arrêt que Dieu lui sera prononcer malgré lui éternellement par sa propre bouche.