/ 244
42. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

J’atteste sur cela la conscience du Théologien. […] Il peut pourtant avoir des raisons pour ne faire ni l’un ni l’autre : mais je sais bien qu’il ne les tire pas de sa conscience ; et il m’avouera que si elles venaient à cesser, les Comédiens pourraient faire fond sur sa bourse. […] La puissance qui fait taire, ou parler, quand il lui plaît, remettra l’affaire à leur jugement, dans une soumission parfaite aux règles de la conscience et de la charité. […] Le Théologien a pourtant vu « mille gens d’une éminente vertu, et d’une conscience fort délicate, pour ne pas dire scrupuleuse, qui lui ont avoué qu’à l’heure qu’il est la Comédie est si épurée sur le Théâtre Français qu’il n’y a rien que l’oreille la plus chaste ne pût entendre ». Cette délicatesse de conscience est commode.

/ 244