Le Conseil de conscience soussigné, estime que les demandes de l’exposé dépendent d’une principale, qui est de savoir si la Comédie est une chose permise ou non ? […] L’on peut dire pour réponse générale à ces trois moyens, que comme il n’y a point de divertissement plus agréable aux gens du monde que la Comédie, il leur était fort important de chercher les moyens pour s’en assurer une jouissance douce et tranquille, et de faire en sorte que la conscience s’accommodant avec la passion, elle ne la vînt point troubler par ces remords.