En sort-on avec une conscience plus délicate ? […] La morale de notre Religion est aussi invariable que ses dogmes ; ce qui blessait la conscience des premiers fidèles, peut-il n’être pas interdit à tous les Chrétiens ? […] Ainsi raisonne-t-on pour tranquilliser une conscience qui s’alarme ; mais ceux qui raisonnent ainsi ne penseront-ils jamais autrement ? […] Si les spectacles profanes sont une occasion prochaine de péché, comme on n’en saurait disconvenir, qui peut y assister en sûreté de conscience ? […] Rien n’étouffe tant la délicatesse de la conscience, que l’entière satisfaction des sens.