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1. (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41

Il émeut les sens, il adoucit les affections, et chasse une forte et ferme conscience d’un bon cœur et entendement. […] O si tu étais sur cette haute sentinelleh, et que tu pusses pénétrer les secrets, et ouvrir les serrures fermées des cabinets et chambrettes, et parvenir jusqu’à la conscience, et à la plus secrète et occulte pensée des humains ! […] Un putierj diffame les autres, putiers, et quoiqu’il sache bien, qu’il est coupable aussi bien que les autres, si est-ce qu’il s’estime net et pur, comme si sa conscience ne suffisait pas pour l’accuser lui-même. En public ils accusent les autres, et en leurs consciences ils sont coupables : ils sont contre eux-mêmes et censeurs, et forfaiteurs.

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