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52. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Certes, c’est bien à faire à Molière de parler de la dévotion, avec laquelle il a si peu de commerce, et qu’il n’a jamais connue ni par pratique ni par théorie. […] « Je connais son humeur, il ne se soucie pas qu’on fronde ses Pièces, pourvu qu’il y vienne du monde Dans sa Critique. […] Molière s’en prend au « curé de... », en lui reprochant de lancer les pires accusations sans même connaître ce qu’il attaque : « ma comédie, sans l’avoir vue, est diabolique, et diabolique mon cerveau ». […] Un Marquis après avoir embrassé Molière, et l’avoir appelé cent fois l’Inimitable, se tournant vers l’un de ses amis, lui dit qu’il n’avait jamais vu un plus mauvais Bouffon, ni une Farce plus pitoyable ; et je connus par là que le Marquis jouait quelquefois Molière, de même que Molière raille quelquefois le Marquis. […] Molière s’en prend au « curé de... », en lui reprochant de lancer les pires accusations sans même connaître ce qu’il attaque : « ma comédie, sans l’avoir vue, est diabolique, et diabolique mon cerveau ».

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