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87. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153

Comment croire ni l’un ni l’autre quand la conduite le dément ? […] Le théatre fut l’époque de tous ses malheurs, sa légéreté, sa vie libertine, ses folles dépenses, son inapplication aux affaires, sa conduite indiscrette qui en furent les fruits, aliénèrent une nation peu galante, à qui les folies dramatiques étoient inconnues, & qui n’a pas à beaucoup près pour les femmes les adorations des complaisans de Paris. […] De son côté, Sa Majesté mourante ne pouvoit se lasser d’admirer la fidélité d’un peuple qui la chassoit, parce qu’il étoit très-mécontent de sa conduite. […] Conduite bien différente de celle de St. […] Sa morale, selon Madame de Montpensier, ne valoit pas mieux que sa conduite ; elle proposa à Madame de Thianges de la suivre à Rome, & de quitter sa famille ; que c’étoit une sottise de s’amuser à son mari, que le meilleur n’en valoit rien .

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