/ 351
32. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Or l’on ne le devient qu’autant qu’on aime ses maximes, qu’on s’y attache, et qu’on en fait la règle de toute sa conduite : car Jésus-Christ étant la vérité essentielle, il doit aussi être la voie des Chrétiens sur la terre, pour devenir dans le Ciel leur vie, leur nourriture et leur tout. […] Renoncez-y donc sincèrement, et non seulement de bouche, mais aussi par vos actions et par toute votre conduite. […] La conduite des Chrétiens devrait être aussi élevée au-dessus de celle des plus honnêtes Païens, que le Ciel l’est au dessus de la terre. […] Ne font-ils donc profession d’une Religion si sainte, que pour la déshonorer par une conduite si basse et si indigne d’eux, et pour désobéir à l’Eglise, qui leur défend si expressément cette sorte d’amusement.

/ 351